quarta-feira, 30 de dezembro de 2015

2015... 2016 uma fresta de esperança!

Fotografia de JoséMariaLaura

Podes fisgar, abraçar toda a modernidade, mas o musgo do tempo, os retalhos do tempo relampejam de saberes antigos. 
Não espreites: OLHA pela janela...
Feliz 2016!
José
      Maria
               Laura

segunda-feira, 21 de dezembro de 2015

ONU - Je dis NON au racisme!

A l'occasion du cinquantième anniversaire de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, disons le haut et fort: NON au racisme!
Il n’est possible de construire une paix durable qu’en respectant le principe de l’égalité en droit et en dignité de tous les individus, sans faire de distinction en fonction de l’appartenance ethnique, du sexe, de la religion, de l’origine sociale ou d’autres éléments identitaires.





LEROY ANDERSON - La máquina de escribir





Concierto "Voces para la Paz" (Músicos Solidarios) 2011
Auditorio Nacional de Música de Madrid
Madrid, 12 de junio de 2011
Director: Miguel Roa
Solista: Alfredo Anaya
Proyecto: Pozos en Níger

domingo, 20 de dezembro de 2015

AMNESTY INTERNATIONAL - Demand a safe home for people in Syria

There's no such thing as a simple task for those struggling to survive in Syria.

Demand a safe home for people in Syria
There's no such thing as a simple task for those struggling to survive in Syria. Please, donate today to help end the suffering> http://bit.ly/1NOGznzVideo Credits:Kevin Lim - DirectorTracey-Lee Permall - Producer Dan Freene - DOPEditor & Post Production - Film Graphics , Max Seager Concept - LongtailSound Design - Noise International Music - Eardrum
Publicado por Amnesty International Australia em Domingo, 13 de Dezembro de 2015
Video Credits: Kevin Lim - Director Tracey-Lee Permall - Producer Dan Freene - DOP Editor & Post Production - Film Graphics , Max Seager Concept - Longtail Sound Design - Noise International Music - Eardrum

LARDON - Psychose


MERCI:https://lardon.wordpress.com/

sexta-feira, 18 de dezembro de 2015

Association Portugaise des Professeurs de Français - «La Chanson en Scène»

Um projeto da APPF que entusiasma alunos e professores, de norte a sul do país!

Partilhamos os principais momentos do espetáculo do ano passado, 
para recordar emoções e para despertar vontades...

La finale de La Chanson en Scène III

Au fil des mois, les vingt-et-une troupes des quatorze établissements inscrits dans les cinq réseaux régionaux (Nord, Ouest, Centre, Lisbonne et Sud) ont préparé leur mise en scène à partir d’une chanson francophone afin de la présenter lors de chaque spectacle régional. Après l’effervescence des performances régionales, en mars et avril, un défi encore plus grand s’affichait pour les cinq troupes gagnantes : la finale du concours aurait lieu malgré toutes les difficultés inhérentes à la fermeture annoncée de l’Institut français du Portugal …

La grande finale de La Chanson en Scène III s’est déroulée le 29 mai, à l’auditorium de l’Institut, à Lisbonne. Au fur et à mesure qu’elles arrivaient, les troupes ont apprivoisé les lieux et, à tour de rôle, ont répété sur la scène si intimidante: professeurs et élèves ont alors mis au point les derniers détails; au même moment, les autres participants remplissaient les couloirs de l’Institut d’un joyeux brouhaha. Vers quinze heures, tout était fin prêt pour que les nombreux spectateurs découvrent les mises en scène des cinq troupes gagnantes. Rappelons le programme de cette finale :

Heure
Troupe
École
Professeur responsable
Chanson
15h00
Ouverture
Anne Ricordel, Attachée de Coopération Educative - Service Culturel de l’Ambassade de France au Portugal et Elisabete Pires, Présidente de l’APPF
15h15
Les Labasiens
Agrupamento de Escolas António Feijó
Ponte de Lima

Natália Fumega
Jean-Jacques Goldman -  Là-bas
15h30
Les Fantastiques
Agrupamento de Escolas Ferreira de Castro
Mem Martins

Ana Fazenda
Stromae -  Carmen
15h45
Cœur de pigeon
Escola Secundária du Bocage
Setúbal

Ana Paula Candeias
Zaz - Champs-Élysées
16h00
Les Indécis
Escola Básica e Secundária Quinta das Flores
Coimbra
Fátima Taborda
Keen’V  - Petite Émilie
16h15
Les Formidables
Escola Secundária Damião de Goes
Alenquer

Conceição Oliveira
Stromae - Formidable
16h30
Et pendant que le jury délibère, quelques animations …
- Summer paradise du groupe Simple Plan - Agrupamento de Escolas Ferreira de Castro,  Mem Martins
- Thinking out loud de Ed Sheeran - Agrupamento de Escolas Ferreira de Castro, Mem Martins
- O meu país de Rui Freitas - Agrupamento de Escolas Ferreira de Castro, Mem Martins
- Danse Mix des chansons Danse de Tal et Florida et Papaoutai de Stromae - Escola Pêro de Alenquer, Alenquer
- Page d’écriture de Jacques Prévert - Escola Pêro de Alenquer, Alenquer
16h45
Jury du spectacle / Remise des Certificats / Clôture







































Le spectacle s’est magistralement déroulé présenté par deux jeunes élèves d’Alenquer, Ana Rita Vicente et Rubi Vasconcelos. Chaque troupe a apporté une touche originale aux chansons choisies. Ces dernières, aux rythmes si divers, ont toutes été appréciées, des plus anciennes aux plus récentes, enrichies par les décors, les costumes et, bien sûr, par les dialogues créés par les troupes. Le public a également été impressionné par la maitrise technique des jeunes musiciens et chanteurs qui ont repris de nombreux morceaux au cours des mises en scène. Les thèmes abordés au cours du spectacle ont également contribué à enflammer la salle : nous nous sommes émus en pensant à tous ces jeunes qui émigrent en quête d’une reconnaissance professionnelle ; nous nous sommes inquiétés de l’invasion technologique qui gomme une véritable communication ; nous avons flâné, insouciants et joyeux, sur les Champs-Élysées ; nous avons frémi face au harcèlement dont sont victimes tant de jeunes ; nous avons souri des aléas de la vie quotidienne tout en redoutant l’usure provoquée par la routine ... 

Les membres du jury, Barbara Channelière (chargée de mission pour la coopération linguistique), Guida de Palma (chanteuse et musicienne), Ana Mayer ( Direção-Geral da Educação) et Francis Maizières (Délégué Général de l’Alliance Française) n’ont pas eu la tâche facile… Après avoir délibéré en toute sérénité pendant que les animations se succédaient sur la scène, le jury est revenu pour nous faire part de sa décision et c’est avec enthousiasme que la salle a applaudi Les Indécis, de Coimbra et leur professeure, Fátima Taborda, heureux vainqueurs de cette troisième édition de La Chanson en Scène. Toutes les troupes se sont succédé sur la scène de l’auditorium pour recevoir différents prix attribués à la troupe gagnante ainsi qu’aux autres troupes participantes et, bien sûr, les chaleureux applaudissements du public.


Les Indécis, souriants (et plutôt sûrs d’eux !)

Malgré toutes les difficultés associées à un projet de cette envergure et sans le financement du Fond d’Innovation Pédagogique géré par la Fédération Internationale des Professeurs de Français (soutien financier des éditions précédentes), l’APPF se devait de mener à terme cette fabuleuse initiative en organisant cette finale et ainsi contribuer à faire évoluer l’image de la langue française et à divulguer la culture francophone pour un jeune public de plus en plus nombreux du nord au sud du Portugal.

Un grand merci aux troupes participantes et à tous ceux qui ont contribué à la réalisation du spectacle !

JACK KOCH - Et toi, tu voteras pour qui...

 MERCI:  http://dangerecole.blogspot.pt/

quarta-feira, 16 de dezembro de 2015

domingo, 13 de dezembro de 2015

CONTOS DE NATAL - CONTES DE NOËL

Prendinhas de poesia e magia...
Pour é/lire Noël!
José Maria Laura




O Pinheiro de Natal

Conta a história que na noite de Natal, junto ao presépio, se encontravam três árvores: Uma tamareira, uma oliveira e um pinheiro. As três árvores ao verem Jesus nascer, quiseram oferecer-lhe um presente. A oliveira foi a primeira a oferecer, dando ao menino Jesus as suas azeitonas. A tamareira, logo a seguir, ofereceu-lhe as suas doces tâmaras. Mas o pinheiro como não tinha nada para oferecer, ficou muito infeliz.

As estrelas do céu, vendo a tristeza do pinheiro, que nada tinha para dar ao menino Jesus, decidiram descer e pousar sobre os seus galhos, iluminando e adornando o pinheiro que assim se ofereceu ao menino Jesus.

AQUI


Le sapin, roi des forêts

Il y a très longtemps... L'hiver était là, et il faisait très froid. 

Dans la forêt tout enneigée, un petit oiseau était tout seul, triste. Il avait une aile brisée et sa famille l'avait abandonné pour s'envoler vers des pays sans hiver. Il voletait péniblement, d'un arbre à l'autre. Il neigeait fort et l'oiseau se réfugia dans les feuilles d'un énorme chêne. Hélàs ! "Va-t-en, vilain, je t'interdis de venir manger mes glands !" 

Les uns après les autres, tous les arbres, tous, le chassèrent. Complètement découragé, il se posa dans la neige, il allait sans doute mourir. Un dernier effort, il entrouvrit ses yeux, un sapin lui faisait signe : "Viens, je ne suis pas méchant, viens, n'aie pas peur. Installe-toi chez moi au chaud, mange mes graines tant que tu voudras." Le soir de Noël, le vent se leva, souffla de plus en plus fort. Tous les arbres perdirent leurs feuilles, tous, sauf le sapin qui avait accueilli le petit oiseau blessé. C'est depuis ce temps-là que le sapin est le seul à garder sa verdure tout l'hiver, le sapin, roi des forêts ! 




A Lenda da Vela de Natal

Era uma vez um pobre sapateiro que vivia numa cabana, na encruzilhada de um caminho, perto de um pequeno e humilde povoado. Como era um homem bom e queria ajudar os viajantes, que à noite por ali passavam, deixava na janela da sua casa, uma vela acesa todas as noites, de modo a guiá-los. E apesar da doença e a fome, nunca deixou de acender a sua vela. Veio então uma grande guerra, e todos os jovens partiram, deixando a cidade ainda mais pobre e triste. As pessoas do povoado ao verem a persistência daquele pobre sapateiro, que continuava a viver a sua vida cheio de esperança e bondade, decidiram imitá-lo e, naquela noite, que era a véspera de Natal, todos acederam uma vela em suas casas, iluminando todo o povoado. À meia-noite, os sinos da igreja começaram a tocar, anunciando a boa notícia: a guerra tinha acabado e os jovens regressavam às suas casas!

Todos gritaram: “É um milagre! É o milagre das velas!”. A partir daquele dia, acender uma vela tornou-se tradição em quase todos os povos, na véspera de Natal.




O Sonho do Pai Natal

O Pai Natal estava a sonhar um lindo sonho, do qual não queria acordar. Era véspera de Natal e todos estavam felizes!

Ninguém estava sozinho! Todos tinham família, e uma casa onde estar, com a mesa pronta para a ceia de natal e com comida para todos. Não havia pobreza, nem ódio, nem guerras. Todos eram amigos, não havia brigas, palavrões nem má educação, e o Pai Natal via como todos eram carinhosos uns com os outros. As pessoas que se encontravam nas ruas, a caminho de casa, cantarolavam alegremente músicas de natal, levando as últimas prendas para colocar debaixo do pinheiro. Nem cão nem gato estavam sozinhos nesta noite fria. Todos tinham um lugar aconchegado onde ficar.

E o Pai Natal não conseguia deixar de sorrir, de tanta felicidade ao ver o mundo cheio de paz, amor e harmonia!

Mas o Pai Natal acordou e viu que tudo não passara de um sonho maravilhoso, e ficou triste. Só algumas pessoas no mundo eram felizes, capazes de celebrar o natal em alegria, paz e comunhão com os seus, de terem um lar, comida, roupa e amor.

Então o Pai Natal pensou: Terei de continuar a ajudar crianças e adultos a ter um Natal Feliz!

Vou preparar as renas e o meu trenó, para enchê-lo com prendas e distribuí-las esta noite, de modo a que, pelo menos uma vez por ano, haja alegria no coração de todos nós!.

E assim o Pai Natal continua, ano após ano, a cumprir a sua tarefa, até que um dia possa ver o seu lindo sonho concretizado.

Ho, Ho, Ho! Feliz Natal a todos!

AQUI



Noite de Natal

A noite havia chegado depressa, naquela pequena vila da Europa; era véspera de Natal; soprava um vento gelado e havia neve no chão.
Aquele pobre vendedor de feira tinha passado o dia inteiro vendendo uns poucos, simples brinquedos de madeira e pano.
Graças a Deus, havia vendido quase todos.
Na verdade, só tinha sobrado uma linda boneca, que ele havia pensado em vender por um bom dinheiro.
Mas a rua já estava deserta, poucas pessoas passavam apressadas, sem prestar atenção aos seus chamados.
É a última ! dizia ele já desconsolado, a última boneca ! Ninguém quer levá-la ?
Como ninguém parava, ele começou a desmontar a barraca.
O frio era intenso, dava vontade de correr para dentro de casa, ficar junto da lareira.....
Só então, ele percebeu a figurinha magra de uma menina, teria uns seis anos, tremia de frio , mas estava quieta, calada, parada, olhando fixamente a boneca.
Vá para casa, menina ! - disse-lhe o vendedor. Vá para casa, aquecer-se um pouco !
A menina não respondia. No rosto magro, só se viam os olhos fixos, enormes; ela não escutava nada.
O vendedor ainda perguntou: - Onde está a sua mãe ? 
- Ela morreu, disse a garota num fio de voz. Não tenho mais ninguém !
O vendedor era pobre, muito pobre; mas o brilho dos olhos enormes daquela menina o cativou; e , de repente, levado por uma força estranha, estendeu a boneca para a garota.
Ela a pegou, a abraçou, murmurou um: - obrigada !! - e se foi.
Naquele mesmo instante, uma estrela de um brilho excepcional se desprendeu; acendeu-se mais intensamente, atravessou o veludo escuro do céu e se perdeu, enfim, no horizonte distante.
O vendedor acompanhou admirado o seu trajeto.
E soube, do fundo do seu coração, que esse sinal era o agradecimento de uma mãe.

ROMANO DAZZI

AQUI



La petite fille aux allumettes

Il faisait vraiment très, très froid ce jour-là; il neigeait depuis le matin et maintenant il faisait déjà sombre; le soir approchait, le soir du dernier jour de l'année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, une pauvre petite fille marchait pieds nus dans la rue. Lorsqu'elle était sortie de chez elle ce matin, elle avait pourtant de vieilles chaussures, mais des chaussures beaucoup trop grandes pour ses si petits pieds. Aussi les perdit-elle lorsqu'elle courut pour traverser devant une file de voitures; les voitures passées, elle voulut les reprendre, mais un méchant gamin s'enfuyait en emportant l'une d'elles en riant, et l'autre avait été entièrement écrasée par le flot des voitures.
Voilà pourquoi la malheureuse enfant n'avait plus rien pour protéger ses pauvres petits petons.
Dans son vieux tablier, elle portait des allumettes: elle en tenait une boîte à la main pour essayer de la vendre. Mais, ce jour-là, comme c'était la veille du nouvel an, tout le monde était affairé et par cet affreux temps, personne n'avait le temps de s'arrêter et de considérer l'air suppliant de la petite fille.
La journée finissait, et elle n'avait pas encore vendu une seule boîte d'allumettes. Tremblante de froid et de faim, elle se traînait de rue en rue.
Des flocons de neige couvraient maintenant sa longue chevelure. De toutes les fenêtres brillaient des lumières et de presque toutes les maisons sortait une délicieuse odeur de volaille qu'on rôtissait pour le festin du soir.
Après avoir une dernière fois offert en vain son paquet d'allumettes, l'enfant aperçut une encoignure entre deux maisons. Elle s'y assit, fatiguée de sa longue journée, et s'y blottit, tirant à elle ses petits pieds: mais elle grelotte et frissonne encore plus qu'avant et cependant elle n'ose pas rentrer chez elle.
Elle n'y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son père la battrait.
L'enfant avait ses petites menottes toutes transies.
"Si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule pour réchauffer mes doigts?"
C'est ce qu'elle fit. Quelle flamme merveilleuse c'était! Il sembla tout à coup à la petite fille qu'elle se trouvait devant un grand poêle en fonte, comme elle en avait aperçu un jour. La petite fille allait étendre ses pieds vers ce poêle pour les réchauffer, lorsque la petite flamme de l'allumette s'éteignit brusquement et le poêle disparut. L'enfant resta là, tenant dans sa main glacée un petit morceau de bois à moitié brûlé.
Elle frotta une seconde allumette: la lueur se projetait sur le mur qui devint transparent. Derrière cette fenêtre imaginaire, la table était mise: elle était couverte d'une belle nappe blanche, sur laquelle brillait une superbe vaisselle de porcelaine. Au milieu, s'étalait une magnifique oie rôtie, entourée de pommes sautées: et voilà que la bête se met en mouvement et, avec un couteau et avec une fourchette, vient se présenter devant la pauvre petite affamée. Et puis plus rien: la flamme de l'allumette s'éteint.
L'enfant prend une troisième allumette, et elle se voit transportée près d'un splendide arbre de Noël. Sur ses branches vertes, brillaient mille bougies de couleurs: de tous côtés, pendait une foule de merveilles. La petite fille étendit la main pour en saisir une: l'allumette s'éteint. L'arbre semble monter vers le ciel et ses bougies deviennent des étoiles. Il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre, laissant une trainée de feu. "Voilà quelqu'un qui va mourir" se dit la petite.
Sa vieille grand-mère, la seule personne qui l'avait aimée et chérie, et qui était morte tout récemment, lui avait raconté que lorsqu'on voit une étoile qui file vers la terre cela voulait dire qu'une âme montait vers le paradis.
Elle frotta encore une allumette: une grande clarté se répandit et, devant l'enfant, se tenait la vieille grand-mère. - Grand-mère, s'écria la petite, grand-mère, emmène-moi. Oh! Tu vas aussi me quitter quand l'allumette sera éteinte: tu vas disparaître comme le poêle si chaud, l'oie toute fumante et le splendide arbre de Noël. Reste, s'il te plaît!... ou emporte-moi avec toi.
Et l'enfant alluma une nouvelle allumette, et puis une autre, et enfin tout le paquet, pour voir sa bonne grand-mère le plus longtemps possible. Alors la grand-mère prit la petite dans ses bras et elle la porta bien haut, en un lieu où il n'y avait plus ni froid, ni faim, ni chagrin.
Le lendemain matin, les passants trouvèrent sur le sol le corps de la petite fille aux allumettes; ses joues étaient rouges, elle semblait sourire : elle était morte de froid, pendant la nuit qui avait apporté à tant d'autres des joies et des plaisirs. Elle tenait dans sa petite main, toute raidie, les restes brûlés d'un paquet d'allumettes.
- Quelle petite sotte! dit un sans-cœur. Comment a-t-elle pu croire que cela la réchaufferait ?
D'autres versèrent des larmes sur l'enfant; mais ils ne savaient pas toutes les belles choses qu'elle avait vues pendant la nuit du nouvel an, ils ignoraient que, si elle avait bien souffert, elle goûtait maintenant, dans les bras de sa grand-mère, la plus douce félicité.

HANS CHRISTIAN ANDERSEN


 AQUI



A menina dos fósforos

Fazia tanto frio! A neve não parava de cair no leste europeu, e a gélida noite aproximava-se. Aquela era a última noite de dezembro, véspera do dia de Ano Novo. Perdida no meio do frio intenso e da escuridão uma pobre menina seguia pela rua afora,  a cabeça descoberta e os pés descalços. É certo que ao sair de casa trazia um par de chinelos, mas estes não duraram muito tempo, porque eram uns chinelos que já tinham pertencido à mãe, e ficavam-lhe tão grandes, pesados e encharcados de neve que a menina os perdeu quando teve de atravessar a rua, correndo, para fugir de um bonde. Um dos chinelos desapareceu no meio da neve, e o outro foi apanhado por um garoto que o levou, pensando fazer dele um berço para a irmã mais nova brincar.
 Por isso, a menina seguia com os pés descalços e já roxos de frio; levava no bolso dianteiro do avental uma quantidade de fósforos, e estendia um maço deles a todos que passavam, oferecendo: — Quer comprar fósforos bons e baratos? — Mas o dia lhe tinha sido adverso. Ninguém comprara os fósforos, e, portanto, ela ainda não conseguira ganhar um tostão sequer. Sentia fome e frio, e estava com a cara pálida e as faces encovadas. Pobre criança! Os flocos de neve caíam-lhe sobre os cabelos compridos e loiros, que se encaracolavam graciosamente em volta do pescoço magrinho; mas ela nem pensava nos seus cabelos encaracolados. Através das janelas, as luzes vivas e o cheiro delicioso da carne assada chegavam à rua, porque era véspera de Ano Novo. Nisso, sim, é que ela pensava, o que lhe enchia de água a boca. 
Sentou-se no chão e encolheu-se no canto de uma varanda. Sentia cada vez mais frio, mas não tinha coragem de voltar para casa, porque não vendera um único maço de fósforos, e não podia apresentar nem uma moeda; e o padrasto, malvado, seria capaz de lhe bater. E afinal, em casa também não havia calor. A família morava numa meia-água, um barraco, e o vento metia-se pelos buracos das telhas, apesar de terem tapado com farrapos e palha as fendas maiores. Tinha as mãos quase paralisadas com o frio. Ah, como o calorzinho de um fósforo aceso lhe faria bem! Se  tirasse um, um só palito, do maço, e o acendesse na parede para aquecer os dedos...! Pegou num fósforo e: Fcht!, a chama espirrou e o fósforo começou a queimar ! Parecia a chama quente e viva de uma vela, quando a menina a tapou com a mão.
Mas, que luz era aquela? A menina imaginou que estava sentada em frente de uma lareira cheia de ferros rendilhados, com um guarda-fogo de cobre reluzente. O lume ardia com uma chama tão intensa, e dava um calor tão bom...!  Mas, o que se passava? A menina estendia já os pés para se aquecer, quando a chama se apagou e a lareira desapareceu. E viu que estava sentada sobre a neve, com a ponta do fósforo queimado na mão.
 Riscou outro fósforo, que se acendeu e brilhou, e o lugar em que a luz batia na parede tornou-se transparente como vidro. E a menina viu o interior de uma sala de jantar onde a mesa estava coberta por uma toalha branca, resplandecente de louças delicadas, e mesmo no meio da mesa havia um ganso assado, com recheio de ameixas e puré de batatas, que fumegava, espalhando um cheiro apetitoso. Mas, que surpresa e que alegria! De repente, o ganso saltou da travessa e rolou para o chão, com o garfo e a faca espetados nas costas, até junto da menina. O fósforo apagou-se, e a pobre menina só viu na sua frente a parede negra e fria.
 Acendeu um terceiro fósforo. Imediatamente se viu ajoelhada debaixo de uma enorme árvore de Natal. Era ainda maior e mais rica do que outra que tinha visto no último Natal, através da porta envidraçada, em casa de um rico comerciante. Milhares de velinhas ardiam nos ramos verdes, e figuras de todas as cores, como as que enfeitam as vitrines das lojas, pareciam sorrir para ela. A menina levantou ambas as mãos para a árvore, mas o fósforo apagou-se, e todas as velas de Natal começaram a subir, a subir, e ela percebeu então que eram apenas as estrelas a brilhar no céu. Uma estrela maior do que as outras desceu em direção à terra, deixando atrás de si um comprido rastro de luz.
 «Foi alguém que morreu», pensou para consigo a menina; porque a avó, a única pessoa que tinha sido boa para ela, mas que já não era viva, dizia-lhe à vezes: «Quando vires uma estrela cadente, um meteorito, é uma alma que vai a caminho do céu.»
 Esfregou ainda mais outro fósforo na parede: fez-se uma grande luz, e no meio apareceu a avó, de pé, com uma expressão muito suave, cheia de felicidade!
— Avó! — gritou a menina — leva-me contigo! Quando este fósforo se apagar, eu sei que já não estarás aqui. Vais desaparecer como a lareira, como o ganso assado, e como a árvore de Natal, tão linda. Riscou imediatamente o punhado de fósforos que restava daquele maço, porque queria que a avó continuasse junto dela, e os fósforos espalharam em redor uma luz tão brilhante como se fosse dia. Nunca a avó lhe parecera tão alta nem tão bonita. Tomou a neta nos braços e, soltando os pés da terra, no meio daquele resplendor, voaram ambas tão alto, tão alto, que já não podiam sentir frio, nem fome, nem desgostos, porque tinham chegado ao reino de Deus.
 Mas ali, naquele canto, junto do portal, quando rompeu a manhã gelada, estava caída uma menina, com as faces roxas, um sorriso nos lábios… morta de frio, na última noite do ano. O dia de Ano Novo nasceu, indiferente ao pequenino cadáver, que ainda tinha no regaço um punhado de fósforos. — Coitadinha, parece que tentou aquecer-se! — exclamou alguém. Mas nunca ninguém soube quantas coisas lindas a menina viu à luz dos fósforos, nem o brilho com que entrou, na companhia da avó, no Ano Novo.




A festa

Passaram muitos dias, passaram muitas semanas até que chegou o Natal.
E no dia de Natal Joana pôs o seu vestido de veludo azul, os seus sapatos de verniz preto e muito bem penteada às sete e meia saiu do quarto e desceu a escada.
Quando chegou ao andar de baixo ouviu vozes na sala grande; eram as pessoas crescidas que estavam lá dentro. Mas Joana sabia que tinham fechado a porta para ela não entrar. Por isso foi à casa de jantar ver se já lá estavam os copos.
Os copos passavam a sua vida fechados dentro de um grande armário de madeira escura que estava no meio do corredor. Esse armário tinha duas portas que nunca se abriam completamente e uma grande chave. Lá dentro havia sombras e brilhos. Era como o interior de uma caverna cheia de maravilhas, e segredos. Estavam lá fechadas muitas coisas, coisas que não eram precisas para a vida de todos os dias, coisas brilhantes e um pouco encantadas: loiças, frascos, caixas, cristais e pássaros de vidro. Até havia um prato com três maçãs de cera e uma menina de prata que era uma campainha. E também um grande ovo de Páscoa feito de loiça encarnada com flores doiradas.
Joana nunca tinha visto bem até ao fundo do armário. Não tinha licença de o abrir. Só conseguia que a criada às vezes a deixasse espreitar entre as duas portas.
Nos dias de festa, do fundo das sombras do interior do armário saíam os copos. Saíam claros, transparentes e brilhantes tilintando no tabuleiro. E para Joana aquele barulho de cristal a tilintar era a música das festas.
Joana deu uma volta à roda da mesa. Os copos já lá estavam, tão frios e luminosos que mais pareciam vindos do interior de uma fonte de montanha do que do fundo de um armário. As velas estavam acesas e a sua luz atravessava o cristal. Em cima da mesa havia coisas maravilhosas e extraordinárias: bolas de vidro, pinhas douradas e aquela planta que tem folhas com picos e bolas encarnadas. Era uma festa. Era o Natal.
Então Joana foi ao jardim. Porque ela sabia que nas Noites de Natal as estrelas são diferentes.
Abriu a porta e desceu a escada da varanda. Estava muito frio, mas o próprio frio brilhava. As folhas das tílias, das bétulas e das cerejeiras tinham caído. Os ramos nus desenhavam-se no ar como rendas pretas. Só o cedro tinha os seus ramos cobertos.
E muito alto, por cima das árvores, era a escuridão enorme e redonda do céu. E nessa escuridão as estrelas cintilavam, mais claras do que tudo. Cá em baixo era uma festa e por isso havia muitas coisas brilhantes: velas acesas, bolas de vidro, copos de cristal. Mas no céu havia uma festa maior, com milhões e milhões de estrelas.

SOPHIA DE MELLO BREYNER ANDRESEN
Excerto de Noite de Natal



O Natal Minhoto

Só nós, as crianças, é que gozávamos nesta festa uma alegria imperturbável e perfeita, porque não tínhamos a compreensão amarga da saudade nem as preocupações incertas do futuro. Para nós tudo na vida tinha o carácter imutável e eterno. O destino aparecia-nos ridentemente fixado, como no musgo as alegres figuras do presépio. Supúnhamos que seriam eternamente lisas as faces da nossa mãe, eternamente negro o bigode do nosso pai, eternamente resignada e compadecida a decrépita figura da nossa avó, toucada nas suas rendas pretas, no fundo da grande poltrona.

Não tínhamos compreendido ainda todo o sentido do Natal. Não nos tinham explicado suficientemente que o louro Menino Jesus que nos sorria no seu bercinho, tão descuidado, tão alegre, no meio do esplendor dos círios e do perfume das violetas, era o mesmo Deus descarnado e lívido, coroado de espinhos, alanceado no coração, pregado na cruz e exposto no altar.

Repugnar-nos-ia acreditar, se então no-lo dissessem, que o tenro e suave bambino do presépio, cercado de amores, de cânticos, de festas, de dádivas, de bonitos, cheio de carícias e de beijos, teria um dia de ser um mártir, um herói, um Deus, mas que para isso haveriam de o perseguir como um rebelde, de o torturar como um criminoso, de o justiçar como um bandido, que ele teria de ser esbofeteado, azorragado, traído, que receberia o beijo de Judas, que seria preso entre os seus discípulos no Jardim das Oliveiras, que mandaria embainhar a espada de Pedro para beber o cálice da amargura, que seria levado de Caifás para Pilatos, que seria condenado, que lhe poriam a coroa de espinhos, que o fariam subir o Calvário sob o peso da cruz, que finalmente o crucificariam entre os dois ladrões aos olhos da sua própria mãe.

Não, a vida não é uma festa permanente e imóvel, é uma evolução constante e rude. O Natal é a festa das lágrimas para todos aqueles para quem ele não é a festa da inexperiência. E, todavia, pensavam alguns que era útil não deixar de a celebrar. Que importa que o número ou que o nome dos convivas varie em cada ano? Que importa que alguns amados velhos faltem ao banquete? Que importa que nós mesmos faltemos para o ano que vem na festa dos mais novos?

Esta noite de alegria para as crianças será sempre de alguma saudade para os adultos. Assim teremos a esperança terna de sobreviver, por algum tempo, na lembrança dos que amamos — uma boa vez ao menos, de ano a ano.

RAMALHO ORTIGÃO
Excerto de Crónica Jornalística 

PÚBLICO - Cimeira do clima

REUTERS/GONZALO FUENTES

REUTERS/BENOIT TESSIER

 REUTERS/GREENPEACE

REUTERS/JACKY NAEGELEN

REUTERS/BENOIT TESSIER


MARIA DE LURDES RODRIGUES - A ilusão dos rankings das escolas


OPINIÃO

A ilusão dos rankings das escolas

MARIA DE LURDES RODRIGUES 

Há cerca de 15 anos os jornais publicam os rankings, isto é, uma seriação, das escolas, com base nos resultados obtidos pelos alunos nos exames nacionais. Importa perguntar se a divulgação dos rankings ajudou a melhorar o sistema educativo. Ou se a competição entre escolas, por uma posição nos rankings, melhorou a qualidade do ensino e do seu funcionamento. Ou, ainda, se a informação divulgada permitiu melhorar a capacidade de escolha das famílias. É uma ilusão pensar que os rankings tiveram estes efeitos.
1. A divulgação dos rankings apenas veio reforçar a capacidade de recrutamento e de escolha dos melhores alunos por algumas escolas. Não foram as famílias que ficaram com mais informação para escolher a escola dos seus filhos, foram as escolas que passaram a poder escolher os melhores alunos, aqueles com quem o trabalho é mais fácil. Os alunos com quem o trabalho pedagógico é mais difícil passaram a ficar nas escolas que não escolhem. Neste sentido, a competição introduzida pelos rankings não melhora a qualidade do trabalho pedagógico. Apenas melhora os mecanismos de seleção dos alunos. As escolas “boas” ficam facilmente melhores, as “menos boas” ficam com mais dificuldades. O sistema educativo ficou assim mais afetado pela desigualdade escolar.
2. Os rankings têm sido usados para difundir uma imagem negativa das escolas públicas, apontadas como caras e ineficientes, e com piores resultados do que as privadas. O Governo da coligação PSD/CDS alimentou, objetivamente, a oposição público/privado, tomando decisões que favoreceram as escolas privadas e prejudicaram as escolas públicas, designadamente quando: (a) diminuiu a autonomia das escolas públicas, eliminando a margem de liberdade que existia para estas estabelecerem parte do currículo e definirem as suas ofertas formativas, ao mesmo tempo que concedeu às escolas privadas total autonomia pedagógica, administrativa e financeira; e (b) acabou com os programas de melhoria da qualidade do ensino e dos resultados escolares, ao mesmo tempo que aumentou significativamente as transferências de recursos públicos para as escolas privadas.
3. A experiência demonstra também que os resultados escolares não se melhoram com os rankings nem sequer com os exames. Nos últimos três anos, não faltaram rankings nem exames, mas o insucesso escolar aumentou em todos os anos de escolaridade. A melhoria dos resultados escolares exige mudanças e investimentos continuados em três planos. Primeiro, otimização da capacidade técnica e de inovação dos professores e de outros profissionais da educação. Segundo, reforço da inserção das escolas nas comunidades enquanto serviço público de proximidade sujeito à participação e escrutínio das famílias e das instituições locais. Terceiro, atribuição às escolas de instrumentos de organização adequados. A autonomia e melhoria da liderança e da gestão das escolas, nos planos científico, pedagógico e organizacional, devem traduzir-se na possibilidade de decidir sobre o tempo de trabalho-tarefa dos alunos, sobre as práticas pedagógicas e sobre a gestão dos currículos, dos programas e da diferenciação das ofertas formativas.
Os problemas mais graves do sistema educativo no nosso país são o insucesso, o abandono e a desigualdade escolares. Problemas que se agravaram nos últimos três anos, apesar dos rankings.
Ministra da Educação do XVII Governo Constitucional, professora de Políticas Públicas no ISCTE-IUL. 
AQUI: http://www.publico.pt/sociedade/noticia/a-ilusao-dos-rankings-das-escolas-1717199