quarta-feira, 2 de novembro de 2016

LIBÉRATION - Depuis la France, 68 chemins pour le jihad





(Publié le 21 mars 2016)

Des français morts en Irak et en Syrie (parution le 22 mars 2016) BiG

«Libération» et des étudiants de l’Ecole de journalisme de Sciences-Po ont réuni dans une base de données les informations concernant 68 des 168 Français morts en Syrie et en Irak depuis trois ans. Une somme qui éclaire des origines, des histoires et des sociologies familiales très différentes.
Des ados et des pères de familles, des Franciliens et des provinciaux, des jeunes en échec scolaire et des travailleurs, des personnes de culture musulmane et des convertis : ce qui frappe dans la base de données que nous avons constituée sur les Français morts en Syrie et en Irak depuis trois ans, c’est la diversité des profils et des parcours.

Ils seraient au moins 168 Français à avoir trouvé la mort en Syrie ou en Irak depuis avril, selon les déclarations de Manuel Valls dimanche, lors de la Fête de la rose de Wattrelos. Potentiellement 169, puisque le groupe Etat islamique a annoncé lundi qu’un Français était décédé lors d’une attaque-suicide contre un check-point de l’armée irakienne dans la province d’Al-Anbar. Le Premier ministre a ajouté que «609 Français ou résidents de notre pays» seraient actuellement dans la région. Parmi eux, 283 femmes. Ces chiffres que l’Etat français dévoile au compte-gouttes au fil des mois doivent être pris avec précaution. Il est souvent impossible, en effet, de confirmer la mort des jihadistes français en Irak ou en Syrie. Le gouvernement n’a pas accès aux corps pour les identifier, ni aux témoignages circonstanciés permettant de s’assurer du décès. (...)

Échantillon
Nous sommes parvenus à obtenir des informations sur le parcours de 68 de ces jihadistes décédés : leurs origines, leur trajectoire, leur sociologie familiale. Des bribes d’histoires commencées en France, avant de s’achever sur un champ de bataille en Syrie ou en Irak. Les chiffres donnés ici n’ont pas valeur de statistiques représentatives de l’ensemble des Français disparus en Syrie, puisqu’ils ne concernent que 40 % des morts. Par ailleurs, seuls des hommes figurent dans cet échantillon, alors que les femmes représentent près de la moitié du contingent français actuellement présent au sein de l’EI.

Le plus jeune jihadiste français avait 13 ans, le plus âgé 40. La moyenne d’âge est de 25 ans, sur les 49 dont nous avons appris l’âge. (...)

À l’image de David Drugeon, tous les jihadistes ne sont pas nés dans une famille musulmane. Sur les 30 profils dont le passé religieux est connu, 10 s’étaient convertis à l’islam alors qu’ils étaient issus de familles de culture chrétienne. (...)

Caractéristiques communes

Le visage de la radicalisation islamiste a également évolué. Les candidats français au jihad ont des parcours et des origines culturelles si hétérogènes qu’il est presque devenu impossible d’en dresser le portrait-robot.

Quelques caractéristiques communes lient néanmoins les destins des jeunes tentés par le jihad : des études courtes et des métiers peu qualifiés. Dans les profils analysés, ceux qui travaillent sont agent de sécurité, animateur, maçon… Certains suivaient des formations de mécanicien ou d’électricien. D’autres étaient en situation d’échec scolaire ou au chômage. Des jihadistes engagés dans des études d’ingénieur, d’économie et gestion, tout comme des parcours sociaux confortables, apparaissent aussi. À l’image de «Salahudine al-Faransi», le nom de guerre de ce jeune homme de la région parisienne qui touchait un salaire de 3 000 euros. «Ceux partis pour le jihad peuvent venir de milieux sociaux très variés, ils cherchent à changer de vie, peuvent avoir fait des études et se voient en héros-justicier. Il y a aussi la recherche d’aventure», explique Raphaël Liogier, sociologue des religions. D’autres raisons poussent également ces jeunes à s’engager dans le jihad. Certains avancent un discours humanitaire, d’autres se laissent convaincre par les vidéos de propagande de l’Etat islamique diffusées sur Internet. (...)
Ce sont aussi souvent leurs fréquentations qui sont à l’origine de leur radicalisation. 


À partager!
une chanson de Gauvain Sers
Je crois quand même que c’est important voire primordial d’en parler, même à ma toute petite échelle musicale. Et si ça permettait à quelqu’un quelque part de ne pas faire la plus grande des bêtises ? Et si ça permettait aux plus jeunes de se méfier des prédateurs barbares qui viennent trouver un sens à leur vie, précisément sur ce réseau social. N’est-ce pas aussi l’utilité d’une chanson ? Elle ne sert pas qu’à faire danser, rire ou pleurer. Elle peut tout aussi bien servir à informer et on a fort heureusement le droit de tout aborder avec elle. On est libre.
http://enfledonnant.blogspot.pt/2016/11/gauvain-sers-mon-fils-est-parti-au.html


Quem são os jihadistas portugueses do Estado Islâmico?
18/11/2015

Uns eram alunos aplicados nos estudos, outros menos. Alguns tiveram educação católica, uns são licenciados, rapazes aparentemente normais. Quem são os jihadistas portugueses conhecidos?

Não há muita coisa que os una, a não ser o islamismo radical a que se converteram e o facto de quase todos serem jovens e desportistas. Uns têm origem africana, viviam na linha de Sintra e seguiram para Londres em busca de um novo futuro. Outros são lusodescendentes, nascidos e crescidos em França. Uns fizeram a faculdade, outros não gostavam de estudar. Há aqueles que vêm de classes mais baixas, outros das mais altas. Mas todos se cruzaram com o islão radical e as suas vidas mudaram. Hoje, integram as fileiras do Estado Islâmico para lutar em nome do Califado.
(...) existem entre 12 a 15 pessoas com passaporte português filiados no movimento radical.
AQUI: http://observador.pt/2015/11/18/quem-sao-os-jihadistas-portugueses-do-estado-islamico/

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