Le feu d'artifice parisien du 14 juillet, admiré par plusieurs centaines de milliers de spectateurs, a illuminé la capitale au son du disco. Tiré depuis les jardins du Trocadéro, ce spectacle pyrotechnique aux couleurs fluo a démarré peu avant 23 heures et éclairé le ciel pendant 35 minutes, au son de Boney M, Donna Summer, ABBA, ou encore les Bee Gees.
Sous "la maîtresse de la Tour Eiffel", boule à facettes géante composée de 1200 miroirs, création de l'artiste Michel de Broin, la foule a chanté, filmé, applaudi et poussé les "waouh" admiratifs de rigueur.
Du rose, du turquoise, du rouge vif, du vert, du mauve, de l'or, de l'argent..., les couleurs explosaient non-stop, le rythme des feux suivant celui de la musique. La création artistique du spectacle était assurée, pour la troisième fois, par Jean-Eric Ougier, maître artificier de la société Fêtes et Feux, qui a également été en charge, entre autres, de la direction artistique du Grand Feu de Saint-Cloud, ou des Nuits de Feu de Chantilly.
Dès le début de la soirée, les spectateurs, jeunes, familles, beaucoup de touristes, avaient commencé à se rassembler sur le Champ-de-Mars, s'asseyant sur l'herbe, pendant que les centaines de policiers mobilisés fouillaient les sacs et veillaient. La préfecture de police avait mis en place un dispositif étoffé de sécurité et de circulation, avec interdiction de consommation de boissons alcoolisées sur la voie publique, fermetures temporaires de stations de métro et RER, restriction de la navigation sur la Seine... Douze postes de secours avaient aussi été installés.
Après des jours d'une météo exécrable, le temps s'est montré clément samedi sur Paris, tant pour le défilé de la matinée que pour le bouquet final du feu d'artifice.