Jean-Pierre Améris a choisi une chocolaterie en péril comme décor pour sa comédie "hyperémotive".
Benoît Poelvoorde et Isabelle Le Carré dans "Les émotifs anonymes", de Jean-Pierre Améris © DR
Par FRANÇOIS-GUILLAUME LORRAIN
Il existe un peu partout en France des associations dont
les membres souffrent d'un mal étrange : l'hyperémotivité. Leur devise est
"Je me rétablis avec confiance dans le temps" et dans ces réunions,
comme chez les Alcooliques anonymes, chacun prend la parole : "Bonjour, je
m'appelle X... et je suis émotif." Manque de confiance, timidité
excessive, blocages, panique... Le réalisateur Jean-Pierre Améris (C'est la
vie, Poids léger),
lui-même hyperémotif et habitué de ces réunions, y a vu, à raison, le
formidable sujet de sa comédie, Les
émotifs anonymes. Car que se
passe-t-il quand un homme et une femme tombent amoureux sans savoir, bien sûr,
que l'autre appartient à cette tranche de la population? "Les
hyperémotifs sont tellement prêts à tout pour éviter ce qui leur fait peur
qu'ils se retrouvent dans des situations inextricables", explique Améris.
Les obstacles, les dérobades, les soubresauts, les fuites perpétuelles, tous
ces ingrédients permettent d'alimenter de manière inédite et réaliste le moteur
à explosion que doit être la comédie sentimentale.
Pour décor, Améris a choisi une chocolaterie en péril où le patron (Benoît
Poelvoorde) engage une employée (Isabelle Carré) qui cache ses talents de
créatrice. L'ensemble a un côté suranné qui flirte avec la comédie musicale -
on y chante quelquefois -, mais Poelvoorde et Carré savent lui donner un charme
fou.
Bravo, c'est génial, j'ai beaucoup aimé voir ce film.
ResponderEliminarSamuel, nº 24, 11ºL3
Merci Rita! Grâce à toi, nous avons découvert le côté émotif de la classe... Fais-nous découvrir d'autres films comme celui-ci. Prof. Maria Laura
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