MERCI:
O próprio do ser humano é pensar. Pensa, pois, de dia e de noite. Neste espaço - às vezes nulo - entre dias e noites surgiu a possibilidade de um estendal de documentos. Primeiro, pensados para possível utilização em atividades escolares. Depois, expostos à sensibilidade de qualquer um. Se não vieres de dia, se não vieres de noite, podes vir ao lusco-fusco que é quando o texto, a imagem, o som e o silêncio sustentam a cor do teu olhar.
José Maria Laura
quinta-feira, 28 de fevereiro de 2013
segunda-feira, 25 de fevereiro de 2013
AMOUR - Meilleur film étranger - OSCARS 2013
CANNES 2012: PALME D'OR POUR «AMOUR», DE MICHAEL HANEKE
Deux personnes âgées, dont l’une gravement malade, un appartement bourgeois vieillot. Amour, a priori titre antiphrase qui peut s’entendre “à mort”, c’est cela : un oratorio funèbre, un huis clos d’agonie, un film-tombeau.
Sur le papier, de quoi faire fuir tout candidat spectateur normalement constitué. Ou n’attirer que des pervers morbides. Sauf qu’Amour, titre à comprendre aussi au tout premier degré, c’est cela et tout autre chose que cela : un intense film de couple, une radiographie aussi précise qu’universelle de cette partie de nos existences qu’on appelle “la fin de vie”, “l’hiver de nos années”, “le troisième âge”, et qui fait autant partie de notre condition que le bac à sable, l’adolescence ou la trentaine (supposée) conquérante.
Sur l’écran, la transfiguration vibrante de ce qui est couché sur le papier, de quoi captiver tout cinéphile normalement constitué. Pervers morbides inclus.
Anne et Georges sont octogénaires et ensemble depuis “toujours”. On les cueille un soir dans le bus, à la sortie d’un opéra, sur le chemin du retour à l’appartement – que l’on ne quittera plus. Le lendemain matin, Anne connaît une petite absence passagère.
Quelques jours plus tard, elle subit une attaque cérébrale qui la laisse à demi paralysée. La mise en scène de Michael Haneke est simple, désossée à l’extrême : chaque moment du quotidien de Anne et Georges
est saisi en plan-séquence fixe, caméra plantée dans telle ou telle pièce, couloir, encoignure de porte ou moulure haussmannienne de l’appartement.
Le style d’Haneke a toujours été sec, froid. Il reste ici fidèle à son approche épurée, la dégraisse de cette volonté démonstrative qui encombrait certains de ses films précédents (Funny Games, Code inconnu…) mais la réchauffe par l’attention portée aux détails parfois infimes qui nourrissent la relation au long cours de ses deux personnages.
Petits gestes quotidiens, douceur d’un reproche, plaisir partagé d’une conversation. Puis, dans le temps de la maladie, l’abnégation du valide qui aide la partenaire handicapée dans tous ces moments banals que nous accomplissons chaque jour sans réfléchir (faire sa toilette, se nourrir, se déplacer…).
L’amour à 80 ans n’est pas comme à 20 ans mais c’est toujours l’amour, peut-être même son degré d’achèvement ou de dépouillement ultime puisqu’il est débarrassé de tout enrobage romantique, réduit à l’essence de la vie partagée par deux êtres. Mise amour, mise à mort, telle est la martingale existentielle de ce film.
L’aventure, ici, ce n’est pas un enchaînement de péripéties à la James Bond, mais les coups tordus de la vieillesse. L’héroïsme, ce n’est pas lutter contre une organisation terroriste mais continuer la relation de couple malgré la solitude qui vient et le terminus qui approche. Le suspense, c’est la mort – pour le coup comme dans un thriller.
Comme le répond calmement et fermement Georges à leur fille affolée (Huppert, toujours nickel) qui s’écrie qu’il faut faire quelque chose : “Il n’y a rien à faire, ça va être de pire en pire, puis ça s’arrêtera.” Pas de consolation, pas de pathos, pas de faux espoirs, pas de “Anne va s’en sortir et gambader”, pas de béquille divine, pas de sornettes sur le paradis ou l’enfer, pas de “Anne va être rappelée à Dieu” : la mort vue par Haneke est concrète, prosaïque, laïque, athée (elle est même autre chose, que l’on ne dévoilera pas mais qui suscitera forcément discussion).
Un jour, la vie s’arrête, c’est très douloureux, c’est inacceptable.
Il faut l’accepter, l’affronter. Haneke ne se (nous) raconte pas d’histoires et regarde l’inéluctable droit dans les yeux. En notre époque terrifiante de régression religieuse, cette placide et franche lucidité fait du bien.
Bien que clinique, voire empreint de cruauté, Amour est constamment touchant, et parfois bouleversant.
À ce stade, il faut parler d’Emmanuelle Riva et de Jean-Louis Trintignant, et ce n’est pas facile de trouver les bons mots, les mots justes, les mots non frelatés, tellement ce qu’ils font et sont ici est génial de puissance, de finesse, de précision, de courage.
Grâce à eux, on est saisis d’émotion à un triple niveau : Anne et Georges, Riva et Trintignant les êtres, Riva et Trintignant les acteurs. La Palme d’or du film leur appartient autant qu’à Michael Haneke, qui avait eu la juste inspiration de les amener avec lui sur la scène du palais des Festivals pour célébrer ensemble le triomphe de ce film unique.
Sur le papier, de quoi faire fuir tout candidat spectateur normalement constitué. Ou n’attirer que des pervers morbides. Sauf qu’Amour, titre à comprendre aussi au tout premier degré, c’est cela et tout autre chose que cela : un intense film de couple, une radiographie aussi précise qu’universelle de cette partie de nos existences qu’on appelle “la fin de vie”, “l’hiver de nos années”, “le troisième âge”, et qui fait autant partie de notre condition que le bac à sable, l’adolescence ou la trentaine (supposée) conquérante.
Sur l’écran, la transfiguration vibrante de ce qui est couché sur le papier, de quoi captiver tout cinéphile normalement constitué. Pervers morbides inclus.
Anne et Georges sont octogénaires et ensemble depuis “toujours”. On les cueille un soir dans le bus, à la sortie d’un opéra, sur le chemin du retour à l’appartement – que l’on ne quittera plus. Le lendemain matin, Anne connaît une petite absence passagère.
Quelques jours plus tard, elle subit une attaque cérébrale qui la laisse à demi paralysée. La mise en scène de Michael Haneke est simple, désossée à l’extrême : chaque moment du quotidien de Anne et Georges
est saisi en plan-séquence fixe, caméra plantée dans telle ou telle pièce, couloir, encoignure de porte ou moulure haussmannienne de l’appartement.
Le style d’Haneke a toujours été sec, froid. Il reste ici fidèle à son approche épurée, la dégraisse de cette volonté démonstrative qui encombrait certains de ses films précédents (Funny Games, Code inconnu…) mais la réchauffe par l’attention portée aux détails parfois infimes qui nourrissent la relation au long cours de ses deux personnages.
Petits gestes quotidiens, douceur d’un reproche, plaisir partagé d’une conversation. Puis, dans le temps de la maladie, l’abnégation du valide qui aide la partenaire handicapée dans tous ces moments banals que nous accomplissons chaque jour sans réfléchir (faire sa toilette, se nourrir, se déplacer…).
L’amour à 80 ans n’est pas comme à 20 ans mais c’est toujours l’amour, peut-être même son degré d’achèvement ou de dépouillement ultime puisqu’il est débarrassé de tout enrobage romantique, réduit à l’essence de la vie partagée par deux êtres. Mise amour, mise à mort, telle est la martingale existentielle de ce film.
L’aventure, ici, ce n’est pas un enchaînement de péripéties à la James Bond, mais les coups tordus de la vieillesse. L’héroïsme, ce n’est pas lutter contre une organisation terroriste mais continuer la relation de couple malgré la solitude qui vient et le terminus qui approche. Le suspense, c’est la mort – pour le coup comme dans un thriller.
Comme le répond calmement et fermement Georges à leur fille affolée (Huppert, toujours nickel) qui s’écrie qu’il faut faire quelque chose : “Il n’y a rien à faire, ça va être de pire en pire, puis ça s’arrêtera.” Pas de consolation, pas de pathos, pas de faux espoirs, pas de “Anne va s’en sortir et gambader”, pas de béquille divine, pas de sornettes sur le paradis ou l’enfer, pas de “Anne va être rappelée à Dieu” : la mort vue par Haneke est concrète, prosaïque, laïque, athée (elle est même autre chose, que l’on ne dévoilera pas mais qui suscitera forcément discussion).
Un jour, la vie s’arrête, c’est très douloureux, c’est inacceptable.
Il faut l’accepter, l’affronter. Haneke ne se (nous) raconte pas d’histoires et regarde l’inéluctable droit dans les yeux. En notre époque terrifiante de régression religieuse, cette placide et franche lucidité fait du bien.
Bien que clinique, voire empreint de cruauté, Amour est constamment touchant, et parfois bouleversant.
À ce stade, il faut parler d’Emmanuelle Riva et de Jean-Louis Trintignant, et ce n’est pas facile de trouver les bons mots, les mots justes, les mots non frelatés, tellement ce qu’ils font et sont ici est génial de puissance, de finesse, de précision, de courage.
Grâce à eux, on est saisis d’émotion à un triple niveau : Anne et Georges, Riva et Trintignant les êtres, Riva et Trintignant les acteurs. La Palme d’or du film leur appartient autant qu’à Michael Haneke, qui avait eu la juste inspiration de les amener avec lui sur la scène du palais des Festivals pour célébrer ensemble le triomphe de ce film unique.
Paperman - Oscars 2013
Realizador: John Kahrs
Paperman ganhou o Oscar de melhor Curta Metragem de ANIMAÇÃO.
Em 2012, o vencedor deste prêmio foi The Fantastic Flying Books of Mr. Morris Lessmore de William Joyce e Brandon Oldenburg.
Paperman ganhou o Oscar de melhor Curta Metragem de ANIMAÇÃO.
Em 2012, o vencedor deste prêmio foi The Fantastic Flying Books of Mr. Morris Lessmore de William Joyce e Brandon Oldenburg.
OSCARS 2013
Oscars 2013 : "Argo" vainqueur, avec la bénédiction de la Maison Blanche, "Amour" meilleur film étranger
Le Monde.fr
Mis à jour le 25.02.2013
Par Thomas Sotinel
Tout au long de la soirée de la 85e cérémonie des Oscars, célébrée dimanche 24 février au Dolby Theatre, à Los Angeles, les réseaux sociaux ont bruissé de l'agacement qu'a suscité le présentateur Seth MacFarlane. Mais le style à la fois désuet et vulgaire du producteur de la série animée "Les Griffins" a vite été oublié lorsque l'on a découvert l'identité de la superstar qui allait annoncer le titre du meilleur film de l'année.
Depuis Los Angeles, Jack Nicholson a dialogué en duplex avec Michelle Obama qui, dans un salon de la Maison Blanche, a ouvert l'enveloppe qui contenait le nom du vainqueur : Argo, de et avec Ben Affleck, récit d'une opération clandestine menée en Iran sous une administration démocrate, en 1980.
Cette victoire était attendue depuis quelques jours, tout comme celle d'Amour, de Michael Haneke, dans la catégorie film en langue étrangère, ou celle de Daniel Day-Lewis, qui a remporté, grâce à son interprétation d'Abraham Lincoln dans le film de Steven Spielberg, son troisième Oscar de meilleur acteur.
En revanche, Emmanuelle Riva, qui fêtait son 86e anniversaire à Hollywood, n'a pas été récompensée. L'Oscar de la meilleure actrice est allé à la jeune Jennifer Lawrence, pour Happiness Therapy, de David O. Russell.
La présence parmi les films nommés de longs-métrages dont le sujet ou le traitement ont suscité de vives polémiques aurait pu faire espérer (ou redouter une soirée agitée. Mais la personnalité du présentateur – un jeune homme qui se réclame du show business à l'ancienne – et le souci maniaque de contrôle des producteurs de la cérémonie ont maintenu les Oscars 2013 dans une stricte orthodoxie qui n'a pas dû rajeunir la moyenne d'âge, sans cesse croissante, des téléspectateurs de la retransmission.
Les votants de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences (encore plus vieux que les téléspectateurs, leur âge médian est de 62 ans) ont également fait preuve de prudence en dispersant leurs votes.
Le film le plus souvent couronné au cours de la soirée, L'Odyssée de Pi, d'Ang Lee n'a remporté que quatre trophées (réalisateur, musique, photographie et effets visuels). Les Misérables, la comédie musicale que Tom Hooper a infligée au roman de Victor Hugo, a remporté deux Oscars techniques (maquillage et mixage sonore) et a valu une statuette à Anne Hathaway (second rôle féminin). Le Django Unchained de Quentin Tarantino a permis au réalisateur de remporter son deuxième Oscar de scénariste et à Christoph Waltz son deuxième Oscar de second rôle masculin.
Argo a ajouté à la récompense suprême l'Oscar de l'adaptation et celui du montage pendant que Steven Spielberg (qui n'a jamais compté parmi les favoris de l'académie) n'a vu son Lincoln récompensé que de deux statuettes, l'Oscar des costumes s'ajoutant à celui de Daniel Day-Lewis (meilleur acteur).
Ce dernier a d'ailleurs été responsable de l'un des rares moments de grâce de la soirée. "Initialement, je devais jouer Margaret Thatcher et Meryl était le choix initial de Steven Spielberg pour Abraham Lincoln" a-t-il expliqué en présence de l'actrice Meryl Streep, qui venait de lui remettre son prix. L'acteur britannique a fini son bref discours (le règlement interdisait, en théorie, de dépasser 45 secondes) en saluant la mémoire du président Lincoln.
Cette allusion et l'apparition de la première dame ont été les seuls moments politiques de la soirée. Les controverses qui ont entouré la représentation des Afro-américains dans Lincoln ou l'exactitude historique d'Argo n'ont pas eu droit de cité. Quant au Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow, qui a suscité un très vif débat, à la fois sur le recours à la torture et sur les liens entre ses auteurs et les services secrets, il a dû se contenter d'un Oscar mineur, récompensant le meilleur montage sonore.
De même, parmi les documentaires, les deux longs-métrages évoquant le conflit israélo-palestinien 5 caméras brisées, d'Emad Burnat et Guy Davvidi et Israel Confidential, de Dror Moreh, ont été ignorés au profit de Searching for Sugar Man, de Malik Bendjelloul, qui a tiré de l'oubli la figure attachante du chanteur Rodriguez.
L'apparition de Michelle Obama, aussi inattendue qu'elle ait été, est dans l'air du temps, tant les liens entre l'exécutif américain et Hollywood sont étroits. Le couple présidentiel a fait organiser une projection de Lincoln à la Maison Blanche et l'ex-président Clinton a présenté le film lors de la cérémonie des Golden Globes. Le vice-président Biden a recruté l'acteur Bradley Cooper (nommé à l'Oscar, avec Daniel Day-Lewis) et le film Happiness Therapy pour une campagne de santé publique.
De gauche à droite : Daniel Day-Lewis (Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans "Lincoln"), Jennifer Lawrence (Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans "Happiness Therapy"), Anne Hathaway (Oscar du meilleur second rôle pour "Les Misérables) et Christopher Waltz (Oscar du meilleur second rôle pour "Django Unchained").
Ben Affleck et George Clooney célèbrent l'Oscar du meilleur film pour "Argo" : le premier en est le réalisateur et acteur principal, le second en est le producteur.
Quentin Tarantino a remporté la statuette du meilleur scénario pour "Django Unchained".
Michelle Obama a remis en duplex l'Oscar du meilleur film pour "Argo", en duo avec Jack Nicholson sur scène.
MERCI. http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/02/25/oscars-2013-argo-vainqueur-avec-la-benediction-de-la-maison-blanche_1838012_3246.html
Tout au long de la soirée de la 85e cérémonie des Oscars, célébrée dimanche 24 février au Dolby Theatre, à Los Angeles, les réseaux sociaux ont bruissé de l'agacement qu'a suscité le présentateur Seth MacFarlane. Mais le style à la fois désuet et vulgaire du producteur de la série animée "Les Griffins" a vite été oublié lorsque l'on a découvert l'identité de la superstar qui allait annoncer le titre du meilleur film de l'année.
Depuis Los Angeles, Jack Nicholson a dialogué en duplex avec Michelle Obama qui, dans un salon de la Maison Blanche, a ouvert l'enveloppe qui contenait le nom du vainqueur : Argo, de et avec Ben Affleck, récit d'une opération clandestine menée en Iran sous une administration démocrate, en 1980.
Cette victoire était attendue depuis quelques jours, tout comme celle d'Amour, de Michael Haneke, dans la catégorie film en langue étrangère, ou celle de Daniel Day-Lewis, qui a remporté, grâce à son interprétation d'Abraham Lincoln dans le film de Steven Spielberg, son troisième Oscar de meilleur acteur.
En revanche, Emmanuelle Riva, qui fêtait son 86e anniversaire à Hollywood, n'a pas été récompensée. L'Oscar de la meilleure actrice est allé à la jeune Jennifer Lawrence, pour Happiness Therapy, de David O. Russell.
La présence parmi les films nommés de longs-métrages dont le sujet ou le traitement ont suscité de vives polémiques aurait pu faire espérer (ou redouter une soirée agitée. Mais la personnalité du présentateur – un jeune homme qui se réclame du show business à l'ancienne – et le souci maniaque de contrôle des producteurs de la cérémonie ont maintenu les Oscars 2013 dans une stricte orthodoxie qui n'a pas dû rajeunir la moyenne d'âge, sans cesse croissante, des téléspectateurs de la retransmission.
Les votants de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences (encore plus vieux que les téléspectateurs, leur âge médian est de 62 ans) ont également fait preuve de prudence en dispersant leurs votes.
Le film le plus souvent couronné au cours de la soirée, L'Odyssée de Pi, d'Ang Lee n'a remporté que quatre trophées (réalisateur, musique, photographie et effets visuels). Les Misérables, la comédie musicale que Tom Hooper a infligée au roman de Victor Hugo, a remporté deux Oscars techniques (maquillage et mixage sonore) et a valu une statuette à Anne Hathaway (second rôle féminin). Le Django Unchained de Quentin Tarantino a permis au réalisateur de remporter son deuxième Oscar de scénariste et à Christoph Waltz son deuxième Oscar de second rôle masculin.
Argo a ajouté à la récompense suprême l'Oscar de l'adaptation et celui du montage pendant que Steven Spielberg (qui n'a jamais compté parmi les favoris de l'académie) n'a vu son Lincoln récompensé que de deux statuettes, l'Oscar des costumes s'ajoutant à celui de Daniel Day-Lewis (meilleur acteur).
Ce dernier a d'ailleurs été responsable de l'un des rares moments de grâce de la soirée. "Initialement, je devais jouer Margaret Thatcher et Meryl était le choix initial de Steven Spielberg pour Abraham Lincoln" a-t-il expliqué en présence de l'actrice Meryl Streep, qui venait de lui remettre son prix. L'acteur britannique a fini son bref discours (le règlement interdisait, en théorie, de dépasser 45 secondes) en saluant la mémoire du président Lincoln.
Cette allusion et l'apparition de la première dame ont été les seuls moments politiques de la soirée. Les controverses qui ont entouré la représentation des Afro-américains dans Lincoln ou l'exactitude historique d'Argo n'ont pas eu droit de cité. Quant au Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow, qui a suscité un très vif débat, à la fois sur le recours à la torture et sur les liens entre ses auteurs et les services secrets, il a dû se contenter d'un Oscar mineur, récompensant le meilleur montage sonore.
De même, parmi les documentaires, les deux longs-métrages évoquant le conflit israélo-palestinien 5 caméras brisées, d'Emad Burnat et Guy Davvidi et Israel Confidential, de Dror Moreh, ont été ignorés au profit de Searching for Sugar Man, de Malik Bendjelloul, qui a tiré de l'oubli la figure attachante du chanteur Rodriguez.
L'apparition de Michelle Obama, aussi inattendue qu'elle ait été, est dans l'air du temps, tant les liens entre l'exécutif américain et Hollywood sont étroits. Le couple présidentiel a fait organiser une projection de Lincoln à la Maison Blanche et l'ex-président Clinton a présenté le film lors de la cérémonie des Golden Globes. Le vice-président Biden a recruté l'acteur Bradley Cooper (nommé à l'Oscar, avec Daniel Day-Lewis) et le film Happiness Therapy pour une campagne de santé publique.
De gauche à droite : Daniel Day-Lewis (Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans "Lincoln"), Jennifer Lawrence (Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans "Happiness Therapy"), Anne Hathaway (Oscar du meilleur second rôle pour "Les Misérables) et Christopher Waltz (Oscar du meilleur second rôle pour "Django Unchained").
Ben Affleck et George Clooney célèbrent l'Oscar du meilleur film pour "Argo" : le premier en est le réalisateur et acteur principal, le second en est le producteur.
Quentin Tarantino a remporté la statuette du meilleur scénario pour "Django Unchained".
Michelle Obama a remis en duplex l'Oscar du meilleur film pour "Argo", en duo avec Jack Nicholson sur scène.
MERCI. http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/02/25/oscars-2013-argo-vainqueur-avec-la-benediction-de-la-maison-blanche_1838012_3246.html
sábado, 23 de fevereiro de 2013
MATTEO PUGLIESE
Matteo Pugliese was born in Milan in 1969.
In 1978 his family moved to Sardinia where Matteo lived for the next 12 years.
During this time he developed a strong love for drawing and sculpture and continued his art work without any formal education. After finishing his secondary school studies in classics in Cagliari, he returned toMilan to attend university.
In 1995 he was awarded his degree in Modern literature at the University ofMilan with a graduation thesis on Art criticism.
Encouraged by friends, in 2001 he organised and financed his first solo exhibition renting private exhibition
space in the centre of Milan. Only 18 months later he held his first “official” exhibition in a gallery in Brera,Milan, and after a fewmonths he held a solo show in Brussels.
Today his works are on permanent display in galleries in Italy and major cities throughout the world, Rome, Hong Kong, London, Brussels, Lugano and TheHague and have been shown at some of the most important Italian and international art fairs such as the Hong Kong Art Fair (Hong Kong), ArtFirst (Bologna), Miart (Milan), Arco (Madrid), and Fiac (Paris).
In recent years his pieces have been sold with considerable success at some of the world’s most prestigious fine art auction houses (Christie’s, Sotheby’s, and Pandolfini).
Matteo Pugliese is married with one daughter.
AQUI:
http://www.matteopugliese.com/
LES ENFOIRÉS:«Mistral Gagnant» par M. LEFORESTIER et V.PARADIS
Chanson de RENAUD, interprétée par les Enfoirés
MAXIME LEFORESTIER et VANESSA PARADIS
PAROLES:
À m´asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder les gens tant qu´y en a
Te parler du bon temps qu´est mort ou qui r´viendra
En serrant dans ma main tes p´tits doigts
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups d´ pieds pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures
Te raconter un peu comment j´étais mino
Les bonbecs fabuleux qu´on piquait chez l´ marchand
Car-en-sac et Minto, caramel à un franc
Et les mistrals gagnants
À r´marcher sous la pluie cinq minutes avec toi
Et regarder la vie tant qu´y en a
Te raconter la Terre en te bouffant des yeux
Te parler de ta mère un p´tit peu
Et sauter dans les flaques pour la faire râler
Bousiller nos godasses et s´ marrer
Et entendre ton rire comme on entend la mer
S´arrêter, r´partir en arrière
Te raconter surtout les carambars d´antan et les cocos bohères
Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres
Et nous niquaient les dents
Et les mistrals gagnants
À m´asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder le soleil qui s´en va
Te parler du bon temps qu´est mort et je m´en fou
Te dire que les méchants c´est pas nous
Que si moi je suis barge, ce n´est que de tes yeux
Car ils ont l´avantage d´être deux
Et entendre ton rire s´envoler aussi haut
Que s´envolent les cris des oiseaux
Te raconter enfin qu´il faut aimer la vie
Et l´aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants
Et les mistrals gagnants
Et regarder les gens tant qu´y en a
Te parler du bon temps qu´est mort ou qui r´viendra
En serrant dans ma main tes p´tits doigts
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups d´ pieds pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures
Te raconter un peu comment j´étais mino
Les bonbecs fabuleux qu´on piquait chez l´ marchand
Car-en-sac et Minto, caramel à un franc
Et les mistrals gagnants
À r´marcher sous la pluie cinq minutes avec toi
Et regarder la vie tant qu´y en a
Te raconter la Terre en te bouffant des yeux
Te parler de ta mère un p´tit peu
Et sauter dans les flaques pour la faire râler
Bousiller nos godasses et s´ marrer
Et entendre ton rire comme on entend la mer
S´arrêter, r´partir en arrière
Te raconter surtout les carambars d´antan et les cocos bohères
Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres
Et nous niquaient les dents
Et les mistrals gagnants
À m´asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder le soleil qui s´en va
Te parler du bon temps qu´est mort et je m´en fou
Te dire que les méchants c´est pas nous
Que si moi je suis barge, ce n´est que de tes yeux
Car ils ont l´avantage d´être deux
Et entendre ton rire s´envoler aussi haut
Que s´envolent les cris des oiseaux
Te raconter enfin qu´il faut aimer la vie
Et l´aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants
Et les mistrals gagnants
L'HISTOIRE DES ENFOIRÉS
Coluche
C'est des mecs...
C'est des mecs, y chantent..."L’histoire a commencé un jour avec l’arrivée de Coluche dans ma loge :
Salut, il nous faudrait une chanson pour les Restos du Cœur, un truc qui cartonne, toi tu sais faire.
Quand ?
La semaine prochaine.
Tout était déjà là : la force de Coluche, la force de l’idée, la séduction des deux, et l’impossible qui se fait.
Et tout est encore là. Intact. Sauf lui."
Jean-Jacques Goldman
C'est des mecs, y chantent..."L’histoire a commencé un jour avec l’arrivée de Coluche dans ma loge :
Salut, il nous faudrait une chanson pour les Restos du Cœur, un truc qui cartonne, toi tu sais faire.
Quand ?
La semaine prochaine.
Tout était déjà là : la force de Coluche, la force de l’idée, la séduction des deux, et l’impossible qui se fait.
Et tout est encore là. Intact. Sauf lui."
Jean-Jacques Goldman
Première bande d’Enfoirés
C’est ainsi qu'avec les interprètes de la chanson des Restos, Coluche forme la première bande d’Enfoirés : Jean-Jacques Goldman, Yves Montand, Nathalie Baye, Michel Platini et Michel Drucker.
Grâce à l'image de Coluche et de tous ses potes, les Restos du Coeur vont pouvoir avoir le soutien des médias et ainsi se faire reconnaître d’un très large public. La disparition de ce clown au grand coeur ne va pas démobiliser les troupes.
En décembre 86, les artistes se retrouvent sur le plateau d’une émission de télévision dédiée aux Restos, à l’appel de Véronique Colucci, la femme de l'humoriste. Et ils recommencent en 1987, 1988…
Des artistes au grand coeur
Tournées et Concerts
Souhaitant aller un peu plus loin dans leur soutien à l'action des Restos, cinq Enfoirés décident de partir en tournée dans 7 grandes villes et de reverser l'ensemble des bénéfices à l'association. Jean-Jacques Goldman, Michel Sardou, Johnny Hallyday, Véronique Sanson et Eddy Mitchell sillonnent ainsi la France durant l'hiver 1989-1990.
Une soirée des Enfoirés a lieu ensuite tous les ans avec un nombre croissant de célébrités de tous horizons. 2000 et 2001 marquent le retour des tournées afin d’aller au devant du public provincial. Sur deux ans, une vingtaine de concerts se déroulent dans 18 villes différentes.
L’opération de "décentralisation" se poursuit puisqu’en 2002, Marseille a été la ville visitée par les Enfoirés, en 2003, c’est Lille qui reçoit toute la bande, puis en 2004, Toulouse. En 2005, retour à Paris avec un crochet à Clermont-Ferrand. La troupe est toujours aussi fidèle et motivée. "Les Enfoirés, pour moi, c’est aussi important que l’anniversaire de mes parents" dit même Mimie Mathy.
Chanter, au service des plus démunis
Donner de son temps par solidarité
Mais si le lieu change, l’esprit reste le même, la fête avant tout.
"C’est beau de voir autant d’artistes donner de leur temps par solidarité" explique Muriel Robin et Alain Souchon renchérit "On a beau savoir que presque tout est manipulé, il y a des trucs que l’on ne peut pas négliger. Les Enfoirés en font partie. Nous sommes simplement une cinquantaine d’artistes, tous bénévoles, qui nous mettons au service des plus démunis. Pour rester fidèles au message de Coluche".
Les Enfoirés se retrouvent donc avec plaisir, se donnent à fond pour que ces soirées soient de réels succès. Mission grandement accomplie.
Je fais partie de ceux qui chantent
Des recettes importantes pour l'association
Chaque année, l’événement représente près d’un quart des recettes de l’association. Les salles de spectacles sont toujours pleines et l’audience de l’émission bat tous les records. Cela donne naissance à des disques dont les scores sont parmi les plus forts.
"Dans les Restos, je pense qu’il y a de la place pour toutes les compétences. On a besoin d’ingénieurs, de peintres, de plâtriers, de cuisiniers, de gens qui font les comptes, de gens qui chantent. Moi, je fais partie de ceux qui chantent".
Maxime Le Forestier
Et bien sûr Coluche est présent lors de chacune de ces soirées, dans les cœurs de tous les participants et en photo au-dessus de la scène pour soutenir toute sa bande d'Enfoirés.
C’est ainsi qu'avec les interprètes de la chanson des Restos, Coluche forme la première bande d’Enfoirés : Jean-Jacques Goldman, Yves Montand, Nathalie Baye, Michel Platini et Michel Drucker.
Grâce à l'image de Coluche et de tous ses potes, les Restos du Coeur vont pouvoir avoir le soutien des médias et ainsi se faire reconnaître d’un très large public. La disparition de ce clown au grand coeur ne va pas démobiliser les troupes.
En décembre 86, les artistes se retrouvent sur le plateau d’une émission de télévision dédiée aux Restos, à l’appel de Véronique Colucci, la femme de l'humoriste. Et ils recommencent en 1987, 1988…
Des artistes au grand coeur
Tournées et Concerts
Souhaitant aller un peu plus loin dans leur soutien à l'action des Restos, cinq Enfoirés décident de partir en tournée dans 7 grandes villes et de reverser l'ensemble des bénéfices à l'association. Jean-Jacques Goldman, Michel Sardou, Johnny Hallyday, Véronique Sanson et Eddy Mitchell sillonnent ainsi la France durant l'hiver 1989-1990.
Une soirée des Enfoirés a lieu ensuite tous les ans avec un nombre croissant de célébrités de tous horizons. 2000 et 2001 marquent le retour des tournées afin d’aller au devant du public provincial. Sur deux ans, une vingtaine de concerts se déroulent dans 18 villes différentes.
L’opération de "décentralisation" se poursuit puisqu’en 2002, Marseille a été la ville visitée par les Enfoirés, en 2003, c’est Lille qui reçoit toute la bande, puis en 2004, Toulouse. En 2005, retour à Paris avec un crochet à Clermont-Ferrand. La troupe est toujours aussi fidèle et motivée. "Les Enfoirés, pour moi, c’est aussi important que l’anniversaire de mes parents" dit même Mimie Mathy.
Chanter, au service des plus démunis
Donner de son temps par solidarité
Mais si le lieu change, l’esprit reste le même, la fête avant tout.
"C’est beau de voir autant d’artistes donner de leur temps par solidarité" explique Muriel Robin et Alain Souchon renchérit "On a beau savoir que presque tout est manipulé, il y a des trucs que l’on ne peut pas négliger. Les Enfoirés en font partie. Nous sommes simplement une cinquantaine d’artistes, tous bénévoles, qui nous mettons au service des plus démunis. Pour rester fidèles au message de Coluche".
Les Enfoirés se retrouvent donc avec plaisir, se donnent à fond pour que ces soirées soient de réels succès. Mission grandement accomplie.
Je fais partie de ceux qui chantent
Des recettes importantes pour l'association
Chaque année, l’événement représente près d’un quart des recettes de l’association. Les salles de spectacles sont toujours pleines et l’audience de l’émission bat tous les records. Cela donne naissance à des disques dont les scores sont parmi les plus forts.
"Dans les Restos, je pense qu’il y a de la place pour toutes les compétences. On a besoin d’ingénieurs, de peintres, de plâtriers, de cuisiniers, de gens qui font les comptes, de gens qui chantent. Moi, je fais partie de ceux qui chantent".
Maxime Le Forestier
Et bien sûr Coluche est présent lors de chacune de ces soirées, dans les cœurs de tous les participants et en photo au-dessus de la scène pour soutenir toute sa bande d'Enfoirés.
MERCI:
sexta-feira, 22 de fevereiro de 2013
quinta-feira, 21 de fevereiro de 2013
LANGUE MATERNELLE...LÍNGUA MATERNA...
La Journée internationale de la langue maternelle a été proclamée par la Conférence générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) en novembre 1999.
La Journée internationale de la langue maternelle est célébrée chaque année depuis février 2000 afin de promouvoir la diversité linguistique et culturelle ainsi que le multilinguisme. La date du 21 février a été choisie en hommage aux étudiants tués par la police à Dhaka (aujourd'hui la capitale du Bangladesh) alors qu'ils manifestaient pour que leur langue maternelle, le bengali, soit déclarée deuxième langue nationale du Pakistan de l'époque.
Les langues constituent les instruments les plus puissants pour préserver et développer notre patrimoine matériel et immatériel. Tout ce qui est fait pour promouvoir la diffusion des langues maternelles sert non seulement à encourager la diversité linguistique et l'éducation multilingue mais aussi à sensibiliser davantage aux traditions linguistiques et culturelles du monde entier et à inspirer une solidarité fondée sur la compréhension, la tolérance et le dialogue.
MERCI:
Quelle est la langue la plus parlée dans le monde?
Le mandarin!
C'est la langue maternelle (1ère langue apprise lorsque l'on est enfant) d'environ 1 milliard de personnes.
terça-feira, 19 de fevereiro de 2013
Un monde pour TOUS !
Attention aux rampes: un symbole de mise en garde pour les personnes en fauteuil.
Une pub LUMINEUSE!
segunda-feira, 4 de fevereiro de 2013
Les toiles enchantées - Le cinéma à l'hôpital
Plus de 15 ans d 'enchantement !
Les nouveaux films à l' affiche attirent des milliers d' enfants au cinéma, mais des milliers d 'autres ne peuvent s 'y rendre.Créée en 1997, dirigée par Gisèle Tsobanian et présidée par Alain Chabat, l 'association Les Toiles Enchantées sillonne les routes de France et offre gratuitement aux enfants et adolescents hospitalisés ou handicapés les films à l 'affiche.
Unique association du genre, soutenue par l' ensemble de la profession (distributeurs, producteurs,comédiens, réalisateurs, techniciens, Centre National de la Cinématographie…)
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