©PATRICE LAROCHE, PHOTOGRAPHE
(Québec) Photographe au Soleil depuis 24 ans, Patrice Laroche ne pensait pas voir ses clichés publiés sur le site web du quotidien britanniqueDaily Mail. C'est pourtant ce qui s'est produit cette semaine après qu'un concept photo original qu'il avait imaginé pour souligner la naissance de sa fille soit devenu viral à la suite de sa publication sur le réseau social Facebook.
«Je voulais faire quelque chose de spécial, mais pas le classique des petits souliers de bébé sur le ventre de ma blonde enceinte», explique Patrice Laroche. Le nouveau papa de 45 ans a donc élaboré un concept de photos prises à six étapes de la grossesse de sa conjointe, Sandra Denis, dans lequel il utilise un compresseur d'air pour «gonfler» son ventre qui finit par «exploser», propulsant la petite Justine dans les bras de son heureux papa.
«Ça fait exactement un an aujourd'hui que j'ai appris que Sandra était enceinte. J'ai pris la première photo le 27 décembre, alors qu'on ne voyait pas du tout qu'elle attendait un bébé. Nous l'avons prise au Couche-Tard de Beauport et nous y sommes retournés à tous les deux ou trois mois par la suite en prenant bien soin de porter les mêmes vêtements», précise-t-il.
À une exception près puisque les lunettes de soleil que Patrice portait sur la première photo avaient disparu sur les trois autres. «J'ai perdu mes lunettes dans le fleuve Saint-Laurent pendant la Transat!» se souvient-il.
Également, vers la fin de la grossesse, les mollets de Sandra avaient gonflé et la future maman était incapable d'enfiler les bottes qu'elle portait sur les trois premiers clichés. Patrice a contourné ce problème en demandant à sa copine de retirer ses bottes et de les tenir dans ses mains comme elle avait retiré ses mitaines, son chapeau et son manteau à mesure que le temps se réchauffait.
Le photographe a utilisé un trépied et une minuterie de 10 secondes pour prendre les photos, mais il avoue avoir eu un coup de main pour les deux dernières images mettant en scène le bébé du couple. «Un de mes amis était là pour appuyer sur le bouton!»
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