Uma pintura a óleo de Cesilinda Oliveira...
E um poema de Yves Bonnefoy (1923)
IVOh, que tant d'évidence
Ne cesse pas
Comme s'éteint le ciel
Dans la flaque sèche,
Que ce monde demeure
Tel que ce soir,
Que d'autres que nous prennent
Au fruit sans fin,
Que ce monde demeure,
Qu'entre, à jamais,
La poussière brillante du soir d'été
Dans la salle vide,
Et ruisselle à jamais
Sur le chemin
L'eau d'une heure de pluie
Dans la lumière.
YVES BONNEFOY
Les Planches courbes
1998 / 2001
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