segunda-feira, 29 de outubro de 2018

GÉRALD BLONCOURT - «J'ai mal au monde»

MORREU GÉRALD BLONCOURT: O FOTÓGRAFO QUE FOTOGRAFOU OS EMIGRANTES PORTUGUESES DOS ANOS 60

CARLOS PEREIRA

MERCI: https://lusojornal.com/2018/10/29/morreu-gerald-bloncourt-o-fotografo-que-fotografou-os-emigrantes-portugueses-dos-anos-60/?fbclid=IwAR0MAUSWMsEGIjzmGv6GEkOTbAiP5uzbd3bI0qeGvqmpQkRWuzEeHfpA5Lc


 




Fotografou em Portugal, nos arredores de Paris ...

Le photographe de mon enfance 
par José Vieira

Un jour, j’ai rencontré l’homme qui a photographié mon enfance. Il s’appelle Gérald Bloncourt. Il est né en Haïti et moi au Portugal. Nous vivons en France, Décidément il y a de plus en plus d’étrangers dans le monde.

C’est un moment rare que de mettre des images, des photos sur des souvenirs d’enfance toujours fuyants. Les photos viennent réveiller notre mémoire, la provoquer, la taquiner, lui donner des frissons. C’est un moment d’une nostalgie douce et réparatrice. Les ruptures s’estompent entre passé et présent. A ce moment-là, une histoire se reconstruit dans notre imaginaire. C’est notre histoire. A la lumière des photos, nous avons existé.

Notre mémoire ne nous a pas trahis, les photos la réconfortent. A la lumière des photos, nous pouvons raconter à nos enfants comment c’était un bidonville avec de la boue par terre. Ou les quais d’une gare parisienne un jour si froid de l’hiver 1965. Comment c’était “douce France, cher pays de mon enfance” sous la dictature de la “préfecture, service des étrangers”.

A la lumière des photos de Gérald Bloncourt, j’ai retrouvé mon enfance en transit à Hendaye, débarquant à Austerlitz en direction d’un bidonville quelques part dans la banlieue au pied d’une muraille d’immeubles et de tours. J’ai retrouvé les photos qui manquent à mon album de famille, à ma mémoire collective. Des milliers de gens en fuite traversent ses photos. J’y ai vu la violence qui est faite à ceux qui partent.
MERCI: http://www.memoria-viva.fr/exposition-pour-une-vie-meilleure-de-gerald-bloncourt-2/

GÉRALD BLONCOURT:

Oui, filles et fils des «Grands découvreurs », héritiers d’une culture universelle, vous n’avez pas fini de tenir votre place dans le concert des Nations et puisque la photographie est aussi mon écriture, je termine avec cette image du premier Mai, faite à Lisbonne :

Je me souviens des mots : amour, espoir, liberté, fleur et rêve.
Je me souviens qu'un jour viendra...

https://www.bloncourt.net/

MERCI!

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