terça-feira, 9 de outubro de 2018

JACQUES BREL - Il y a 40 ans qu'il ne nous quitte pas...

«Portraits de Brel» par RAYMOND MORETTI

          Il y a 40 ans exactement, le 9 octobre, j'ai pris mon train de banlieue, très tôt,  pour me présenter à un examen à l’Université de Paris III. Je n'ai pas écouté la radio ce matin-là et mon attention, encore endormie, n'a été attirée par aucun gros titre de journal... 
          Mon épreuve s’est bien passée. Tout d’abord, parce que je me savais préparée et, surtout, surtout, parce que je n’ai appris la mort de Jacques Brel que bien plus tard dans la journée ! 
          La douleur a été suffocante ! Je le savais très malade et affaibli, mais sa véhémence et son acharnement semblaient l’auréoler d’éternité… 
          J'ignore le début de cette passion (et le mot n’est pas trop fort !) pour les poèmes, les mélodies et les aventures du Grand Jacques: mon enfance, mon adolescence ont été bercées par ses mots et ses chansons : articles, interviews, photos, livres, émissions, enregistrements, disques, films... Je dévorais tout car tout me semblait essentiel pour atténuer l’incommensurable regret de n'avoir pas pu le voir sur scène ! 
          Parents et amis absorbaient cette ferveur infatigable et me taquinaient gentiment à ce propos. Je leur dois de nombreux livres et une grande collection de disques… Je les en remercie!
          Aujourd’hui, mes plus tendres années se sont éclipsées… Mais ma fascination pour l’œuvre de Jacques Brel demeure entière : ses propos et ses gestes résistent en s’incrustant dans l’actualité. Sa voix et ses interprétations bouleversent toujours autant celle que je suis devenue, celle qui s'est construite, en partie, grâce à Lui. 

Maria Laura

«Mourir pour mourir 
Que ce soit d'ivresse 
Le cœur appuyé 
Sur les amis de toujours
Mourir pour mourir 
Je veux mourir sous tendresse
Car mourir d'amour
Ce n'est mourir qu'à moitié...»


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